>> Début >>

Du 01/06/2013 au 19/06/2013, en ayant pour fil rouge les chemins des pèlerins (rarement praticables avec un vélo chargé). Une randonnée à vélo d'environ 1600km en 14 jours de pédalage, plus 2 jours de pause et 3 jours de transports pour le retour.

Départ de Tours en longeant plus ou moins la « Via Turonensis », puis traversée des Pyrénées et direction Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago de Compostela) après le col de Roncevaux en tentant de longer le « Camino francés » (itinéraire). Remontée en France par le car et le train.

Des cols et de forts dénivelés, mais un beau voyage malgré un temps instable. Cette fois-ci, je me suis allégé au maximum : suppression des sacoches arrière, réduction des outils et des pièces de rechange, nouvelle tente, nouveau matelas de sol, nouveau réchaud (Primus EtaSolo), nouvelle tige de selle (rigide), ainsi que le minimum de vêtements et d'accessoires... J'ai fait confiance à Sisyphe (mon vélo) et à mes talismans (Tigre et Hibou) pour le reste ;-)

Vous trouverez ici la liste du matériel emporté pour ce nouveau voyage à vélo.

Au final, il faut le dire, bien que les paysages les plus magiques aient été rencontrés sur les hauteurs espagnoles (col de Foncebadón, col du Cebreiro, col du Poio etc.), la partie la plus agréable du périple s'est faite en France. Certains tronçons espagnols sont magnifiques, mais les nationales (et parfois les autoroutes) avec leur lot de voitures, de camions et de gaz d'échappement, viennent parfois noircir le tableau...

Voici le détail du trajet retour :

  • Car (ALSA) Saint-Jacques - Irun, vélo démonté et emballé en soute
  • Métro d'Irun à Hendaye
  • TER Hendaye - Bordeaux
  • Intercités Bordeaux - Nantes
  • TER Nantes - Tours

Au total: environ 22h30 de trajet et 186 € de billets. Long, compliqué et peu pratique, mais ça m'a permis d'éviter le TGV et de ne pas m'embêter à démonter et emballer le vélo en permanence (je n'ai dû faire ça que pour le trajet en car).

Bien que j'aie privilégié les campings et que je ne sois pas croyant, j'ai respecté la tradition en partant avec une crédential (« passeport » du pèlerin permettant d'accéder aux gîtes et d'obtenir la compostela) ainsi que deux coquilles suspendues au vélo (à l'avant, à l'arrière) :-) Au fait, la rumeur selon laquelle les vélos devraient obligatoirement la faire tamponner au moins 2 fois par jour sur les 200 derniers kilomètres est fausse : celle-ci se distribue à qui n'en veut ! Rassurez-vous, vous l'obtiendrez sans problème ;-)

Tags :


Pas encore noté(e)

20 commentaires

Ajouter un commentaire :

* Champs obligatoires




S’abonner aux commentaires RSS Feed