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Kilomètres: 93,58km, Pédalage: 5h40, Moyenne: 16,48km/h, Bivouac
Le teinturier n'étant pas à l'heure, je pars vers 11h. Ça va être dur de rattraper une demi-journée mais on va essayer. Je sors sans trop me tromper de Ponferrada après avoir été réglé l'hôtel. Il fait un soleil magnifique et je pédale bien, mais on est dans la montagne... Nous passons « officiellement » en Galice !
Ça monte, ça monte. Ça n'en finit pas de grimper ! Pas mal de cols sur cette partie. Après le col du Cebreiro (1300m) je rencontre deux espagnols un peu avant le col de San Roque (1270m) qui habitent Léon et se font une petite virée à vélo à Santiago. Nous passons le col du Poio (1335m) ensemble, puis ils continuent alors que je m'arrête prendre de l'eau.
Je suis parti trop tard et, voyant qu'il y a un camping dans cette ville, décide de faire étape à Samos. Je vais acheter des victuailles à la supérette du coin puis je suis le fléchage du camping... qui n'est en fait qu'une aire sur laquelle il est autorisé de poser sa tente. Il y a apparemment des sanitaires, mais ceux-ci sont fermés. Il s'agit donc ni plus ni moins d'un bivouac. Déçu, je m'installe quand même, n'ayant pas le courage de continuer jusqu'à Sarria.
J'interpelle une femme qui passe par là avec ses courses et son chien pour lui demander si elle sait qui je dois aller voir pour faire ouvrir les sanitaires (il est tard et la mairie est fermée). Elle me dit d'aller voir à la banque (qui est fermée elle aussi, mais dont les employés travaillent tard...) car il s'y trouve un type qui connaît le maire et qui pourra peut-être faire quelque chose :-D Me voilà donc parti jusqu'à la banque. J'ouvre sans frapper et me trouve face à deux employés étonnés de me voir entrer comme ça. J'explique mon cas, et l'un d'eux me dit de retourner sur l'aire de camping et d'attendre.
J'ai attendu, attendu, attendu... j'ai eu le temps de manger et d'écrire le journal, mais personne n'est venu... Tant pis, on se débrouillera comme toujours lors des bivouacs ;-)
Demain, si je pousse assez, je peux arriver à Santiago. Alors au lit !
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