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Kilomètres: 105,91km, Pédalage: 6h27, Moyenne: 16,40km/h, Hôtel: 65 €
Départ vers 9h. Je voulais éviter de passer par le centre de Dax mais la route est inondée...
Beaucoup de côtes aujourd'hui, je veux dire de longues côtes, comme un avant-goût de montagne... Ça grimpe parfois sur plusieurs kilomètres, mais je préfère ça aux raidillons (et il y en a aussi ;-) ).
Très belle petite montagne, très belle campagne, très beau pays basque ! Je me sens un peu seul dans toutes ces côtes, même si quelques véhicules viennent me rappeler que je ne le suis pas...
Je me perds un peu aussi, mais des anges gardiens arrivent encore une fois à temps pour me remettre sur le chemin. Et heureusement, parce qu'avec ces dénivelés c'est tout de suite plus difficile lorsqu'on se perd !
Vers 14h, j'aperçois les Pyrénées. Vers 14h30 j'entends le tonnerre et j'assiste à l'arrivée d'énormes masses sombres, et vers 15h la pluie s'abat. De grosses gouttes qui cognent comme des cailloux. Je m'arrête pour revêtir la tenue d'homme grenouille. Une vraie étuve, mais c'est mieux que de se faire tremper directement.
C'est décidé, ce soir je prends un hôtel, et demain je me détends à Saint-Jean-Pied-de-Port. Rien que d'y penser, je me remotive et pédale de plus belle.
Je me pose finalement à l'hôtel « Continental ». Un peu cher, mais je n'ai pas le courage de faire tous les hôtels de la ville ! Ceci dit, je ne regrette pas. Chambre double spacieuse, avec un grand balcon et une vue dégagée. Tout ce qu'il fallait pour me reposer. De plus, le patron est sympathique et bavard ;-) Une vraie encyclopédie sur la région et sur les vins basques.
Après une bonne douche, je vais faire un tour en ville. Peu de temps après, il se remet à pleuvoir des cordes.
Profitant d'une accalmie je file sous la terrasse couverte d'un restaurant. Au menu : agneau basque grillé avec salade (un vrai délice), fromage de brebis, gâteau basque et café. Le tout accompagné d'un Irouléguy rouge. On ne pouvait pas faire plus basque ;-)
Afin de me préparer psychologiquement à la seconde « barrière psychologique » de ce périple, je suis allé voir d'où je repartirai après-demain pour passer les Pyrénées. J'espère seulement que je n'aurai pas à passer les vingt kilomètres de côte sous les orages !
En attendant, je suis dans une jolie chambre et je dors dans un vrai lit... que demander de plus :-)
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