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Kilomètres: 102km, Pédalage: 6h, Moyenne: 16,94km/h, Vitesse max: 36,24km/h, Camping: 9,05 €
J'avais mis le réveil à 7h30, mais je suis debout une heure plus tôt. Le temps de petit-déjeuner et de remballer, je pars vers 8h. Personne n'est passé pour encaisser. Camping gratis! Ceci dit, c'est tout ce qu'il mérite: pas de papier dans les W.-C., et pas entretenu.
Départ sous un beau soleil. Aujourd'hui, je vais y aller plus que lentement: à peine 100km à faire. Je roule tranquillement, en profitant de la première partie du trajet, qui est très jolie. Je m'arrête un peu partout pour faire des photos.
J'avance pénard en écoutant chanter les oiseaux quand, peu après Ancenis, j'aperçois de loin le cul d'un type, qui m'a l'air nu comme un ver (un ver avec des chaussures, j'entends). Il fait son jogging. Durant l'approche, je me dis qu'il doit avoir un short couleur peau, mais non, il est bien à poil. Je passe à côté de lui en lui envoyant un « Bonjour » amusé. Il me rend la pareille, très sérieusement. Ça n'est pas la première fois que je croise des nudistes sur les bords de Loire :-)
Arrivé à Oudon, je me pose pour déjeuner. Aire de pique-nique sympa. Ensuite, je repars en suivant l'itinéraire « provisoire » (sur la Loire à Vélo, le « provisoire » dure toujours très longtemps). Attention, l'itinéraire entre Oudon et Mauves-sur-Loire ne correspond pas à celui des cartes « officielles ». Il emprunte en fait un bout du GR3 rive nord de la Loire, qui longe la voie ferrée. Ce joli petit chemin, très pittoresque, peut cependant être considéré comme « dangereux » à certains endroits où il se fait très étroit (à déconseiller si vous partez avec des enfants, donc). Comme ça arrive de temps en temps sur l'Eurovélo 6 un panneau a été décapité. Si vous le rencontrez juste après un petit pont de chemin de fer en allant vers Mauves-sur-Loire, il faut prendre à droite.
Quand j'arrive au camping de La Bournière, il est 14h30... et je n'ai pas envie de me poser. Je continue donc, avec dans ma ligne de mire le camping « Le petit port », en plein cœur de Nantes.
Juste après m'être arrêté pour photographier un troupeau de chevaux, ma chaîne s'enroule autour du pédalier et bloque après avoir fait un nœud. Je ne force pas et m'arrête de suite. Je n'ai pas emporté la chaîne de secours... J'ai des attaches rapides, mais ça m'embêterait d'avoir à couper pour en ajouter une deuxième. Je dépose donc les sacoches afin de pouvoir retourner le vélo et réparer. Beaucoup de poussière ces deux derniers jours... Huile de chaîne + poussière = cambouis! Cette équation n'a aucune inconnue. Je m'en fiche plein les pattes, mais réussis à m'en sortir sans avoir à dériver. Remontage des sacoches, et je suis prêt à repartir.
Je me perds un peu en arrivant à Nantes, et je dois demander mon chemin deux ou trois fois avant de trouver le camping. Les abords de cette ville, pour ce que j'en ai vu, sont plutôt moches; mais c'est le lot de toutes les grandes villes. Par contre, je passe près de places et monuments intéressants. Il faudra que je prenne le temps d'y revenir et de visiter le centre.
Accueilli au camping pas une jeune femme sympathique :-) Après avoir tourné un peu pour élire mon emplacement, je m'installe. Malheureusement, une tête de piquet casse, et toutes les attaches dorsales de l'abside de la tente se déchirent :-( Ça n'est apparemment pas une bonne journée pour le matériel.
Après la douche, je vais à l'accueil boire une bière fraîche et rédiger un bout de ce journal. Je discute un peu vélo avec la jeune femme de l'accueil. Elle me montre comment rejoindre le tracé de la Loire à Vélo pour demain matin.
Je retourne à la tente, prépare le dîner, puis au lit. Demain j'essaierai de m'avancer le plus possible.
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