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Kilomètres: 90km, Pédalage: 5h37, Moyenne: 15,94km/h, Camping: 13 €

Réveil vers 6h15, et tentative de rechargement de l’APN et du portable dans les toilettes. Comme d’habitude, petit déjeuner sur place en attendant…
Pendant que je remballe la tente, je pense au temps magnifique qui s’annonce !
Décollage vers 7h30. Je mets 30 bonnes minutes à retrouver l’itinéraire. Y’a des matins comme ça où tout n’est pas encore bien ajusté.
J’avais oublié que l’EuroVelo 6 ne nous épargnait pas les côtes bourguignonnes, et que sa planitude n’était hélas qu’un mythe… Aujourd’hui, c’est la fête du cuissot ! Une campagne splendide et fortement vallonnée sous un soleil éclatant. Ça tape fort, et les côtes s’enchaînent. Heureusement, vient un moment où je rejoins la gigantesque voie verte, très ombragée, qui mène à Digoin (40km). Seule petite verrue sur ce beau paysage : très peu de points d’eau. Mais il y en a un notable à Saint-Aubain-sur-Loire. WC tout propres avec eau potable, deux tables de pique-nique et une poubelle. L’endroit parfait pour faire une pause. J’y fait halte vers 11h45.
Un groupe d’une vingtaine de marcheurs retraités arrive en force pendant que je déjeune. Chacun va se changer et se rafraîchir aux toilettes… ou devant moi sur le petit parking. Et d’un coup, le monde sent le déodorant et la lingette fraîcheur. Un monde parfait au milieu duquel je deviens le vilain petit clou de girofle planté sur son banc à mastiquer un vieux bout de comté puant… Après avoir essayé d’entrer en contact en m’envoyant quelques blagues pas marrantes, ils montent difficilement dans leurs voitures et s’en vont faire ripaille. Ouf !
C’est alors qu’un type sort de nulle part, le balai sous le bras, une serpillière sur l’épaule et un seau à la main. Il vient nettoyer les toilettes. Je discute avec lui avant de remplir mon bidon. Il s’agit du maire de Saint-Aubain en personne ! J’en profite pour faire mon touriste en le félicitant pour cet endroit propre et bien pratique. Il affiche un grand sourire et m’explique qu’il a dû batailler pour obtenir le droit de construire tout ça. Merci monsieur le maire !
Il me demande si je fais étape à Digoin. Je lui réponds que je compte aller plus loin jusqu’à Palinges. Mais il me vante tant et si bien Digoin et son camping qu’il finit par me convaincre. Après tout, moi qui ne fais jamais de tourisme (visites etc.) lorsque je pédale, pourquoi ne pas m’y essayer aujourd’hui par ce temps magnifique ?
Après le pont-canal je me dirige donc vers le camping. Il est 14h10. C’est un trois étoiles un peu défraîchi, apparemment en cours de modernisation. Nous nous y étions arrêtés en 2009 (j’avais oublié).
Les commerces et attractions touristiques sont à environ 15 minutes à pied. Il y a tout ce qu’il faut : épicerie, boulangerie, banques, brasseries, restaurants, petit cinéma à la devanture colorée. Pas grand-chose à visiter au final, mais c’est effectivement une belle étape.
J’hésite entre l’ordinaire du campeur et le resto, et j’opte finalement pour l’ordinaire. Fruits, légumes, boîte de thon et sauce provençale (youpi ! c’est la fête !) à l’épicerie.
Après avoir visité l’Observaloire je déambule dans le bourg avant de m’en retourner dans mes pénates. Comme il est trop tôt pour dîner, j’en profite pour rédiger ce journal.

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