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Kilomètres: 129km, Pédalage: 7h32, Moyenne: 17,10km/h, Camping: 9,20 €
Départ vers 8h30. J’avais décidé de ne pas prendre l’équipement de pluie… mais vu la tête des nuages (et un peu aussi grâce à l’insistance de Vanessa ;-) ), je m’habille en grenouille. J’ai bien fait ! À peine décollé, il se met à pleuvoir.
Passage au distributeur de billets histoire d’avoir du liquide, puis je me dirige vers la voie vélo.
Superbe journée malgré la pluie. Je me sens en forme et content d’attaquer ce nouveau petit périple.
On croise beaucoup de cyclos au mois d’août sur la Loire à Vélo. Il y a de tout : du solitaire (comme mézigue) au couple (jeune et moins jeune), en passant par la bande de joyeux drilles qui ont décidé d’en découdre avec les pédales et la bibine :-) Bref, c’est bien sympathique.
Je n’ai pas pris le GPS. Ça fera des soucis de manipulations, de recharge et de poids en moins !
À peine parti, je croise une jolie biche et deux écureuils.
Pause à Blois vers 12h30 afin de manger un bout et de faire le plein d’eau. Beaux aménagements, avec eau, WC, tables et poubelles.
Je reprends ensuite l’itinéraire en traversant le pont.
Juste après une belle aire de repos je passe devant une petite famille assise à même l’herbe mouillée, en train de manger un bout en essayant de s’abriter sous les arbres. Quand je leur apprends qu’ils sont à 50 mètres d’un petit paradis ils arborent un grand sourire et s’y précipitent… Encore des cyclos qui n’utilisent pas le Roulard ;-)
Une vingtaine de kilomètres avant d’arriver à Orléans, rencontre avec un groupe de quatre parisiens qui ont fait Orléans – Blois aller-retour et vont récuperer leur train. Premier contact : ayant un peu de mal à me suivre, ils poussent sur les pédales pour me dépasser. J’entends « Je parie que c’est un vélo électrique », puis, en me doublant « Ah non, c’est un vrai... », « Ah ouais, un vrai vélo ? » demande un autre, « Ouais, pas de moteur » lui répond son pote. Moi : « Le moteur, c’est mes jambes ! ». Ça me rappelle une anecdote de mon tour de Bretagne.
Passé le pont d’Orléans, je prends à gauche. Le camping (il s’agit du camping de Saint-Jean-de-la-Ruelle pour être précis) est fléché. J'y arrive vers 17h20. Tout ce qu’il y a de plus simple, plein d'arbres (je n’aime pas m’installer sous ces vénérables feuillus, à cause des branches qui tombent, des orages, et de l’impossibilité d’y sécher la tente).
Juste après la douche, alors que je suis en train de préparer le dîner, il se remet à pleuvoir…
Il est 19h30, et il pleut encore alors que je rédige ce journal. Je vais retrouver mon pote Arthur et ses Sherlockholmesries et puis ça sera dodo !
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