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Kilomètres: 150km, Pédalage: 8h10, Moyenne: 18,14km/h, Vitesse max: 47,56km/h, Hôtel: 51 €
Lever à 6h30. Petit déjeuner plein de vitamines, puis je quitte mon père, direction Coulonges-sur-l'Autize. La première partie du trajet est la même que celle que j'ai prise pour venir. Je la connais donc déjà, mais je fais tout de même quelques photos.
Un peu avant St-Hilaire-des-Loges, j'emprunte une route verte. Les départementales du coin ne sont pas très fréquentées, mais c'est toujours plus agréable de se retrouver seul à vélo de bon matin entre champs et arbres :-)
Depuis que je suis parti, je sens que le vent se lève. Il continuera crescendo jusqu'au soir. Arrivé à Coulonges, je pars à la découverte du nouvel itinéraire de retour. Nous avions voulu éviter les reliefs aux alentours de Puihardy, mais nous n'avons réussi qu'à étaler les dénivelés. Ça monte, ça descend, ça monte, ça descend, ça monte... Le vent que j'ai dans le pif doit également y être pour quelque chose dans la baisse de ma moyenne. Je pédale avec un bruit constant de soufflerie dans les oreilles.
Vers 12h45, pause sandwich dans un petit coin au calme, puis je repars contre le vent.
Fatalement, je me perds vers la Petite-Meilleraye (au sud-est de Beaulieu-sous-Parthenay) et suis obligé de prendre un bout de D938 (que je ne recommande qu'aux cyclistes suicidaires). En tentant de m'échapper de cette départementale, je me retrouve dans une campagne profonde, à la végétation généreuse et magnifique. Pommiers, poiriers, pêches de vigne et mûres sont là pour accueillir le voyageur égaré. Un beau soleil pointe son nez, et je suis en plein milieu des champs. Je demande mon chemin à deux types du coin. On me regarde avec de grands yeux: « Pour aller à Ayron? Bah, c'est simple, tu vas à Parthenay et c'est tout droit! » - « Euh, oui mais là c'est la N149 en rouge sur la carte, et en plus ça me fait une sacrée rallonge... » - « Ah, tu veux pas prendre cette route... Bon, ben alors tu vas à St-Martin-du-Fouilloux, puis direction Vasles, et tu tournes un peu avant pour aller à Ayron ». Ouf, me voilà rassuré :-)
Je repars donc, en m'arrêtant çà et là pour profiter des fruits que me tendent d'accueillants pommiers.
Le temps de me perdre de nouveau vers Ayron, et de prendre un vilain bout de D62, puis je me retrouve dans ma ville étape, à Vouillé. Soulagé, je demande où se trouve le camping... « Le camping? Il est fermé! ». On me dit que celui de Neuville-de-Poitou est peut-être ouvert. Mais rien de certain. J'en ai marre. Après 150km contre le vent à pédaler dans les vallées, j'ai envie de me poser. Je vais quand même constater par moi-même que le camping est bien fermé... et décide de faire du sauvage à côté, à l'abri d'une haie. Mais je n'ai pas de point d'eau, et le ciel est menaçant ce soir. Total, je remonte sur le vélo et me dirige vers l'hôtel. Après une journée comme celle-là, il faut se faire plaisir, surtout quand on recommence le lendemain!
Je m'installe donc à l'hôtel restaurant « Le Cheval Blanc et Clovis », Logis de France. Que demander de mieux pour passer une bonne soirée et une bonne nuit :-)
Ma chambre étant de plain-pied, je n'ai aucun mal à y entrer le vélo, qui passera la nuit au chaud avec moi. Ensuite je prends un pot en terrasse en attendant l'ouverture du restaurant à 19h30. Dîner irréprochable. Service sympathique et fraîcheur des aliments sont au rendez-vous. Après un armagnac, je vais me coucher pour passer une nuit réparatrice.
Extinction des feux vers 22h30. Demain, réveil à 6h30.
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