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Kilomètres: 96km, Pédalage: 6h36, Moyenne: 14,61km/h, Vitesse max: 45,92km/h, Camping: 15 € (Saint-Jean)
Médias associés: Matin pluvieux à Porspoder
Il a plu toute la nuit, et il pleut encore ce matin à 7h. Le temps de me demander si ça vaut la peine de décoller, et les nuages font un break pendant que je petit-déjeune. Je m'empresse de remballer! Mon autre voisin vient discuter. Il est intéressé par le vélo et la tente. Il a lui-même effectué un tour d'Europe à vélo de 3 mois. Nous causons matériel, puis je reprends ma route sous un ciel menaçant. Quelques bonnes côtes entre Lampaul-Plouarzel et Le Conquet (entre 10 et 14%). Heureusement, je suis moins chargé que d'habitude car j'ai englouti toutes mes provisions :-)
En fuyant Le Conquet plein de touristes je rencontre David, un cyclo-campeur qui fait lui aussi un petit tour de la côte Bretonne. Nous nous arrêtons avant la pointe de Saint-Mathieu pour préparer un café et discuter, puis chacun reprend la route à son rythme.
Quand j'arrive sur la plage de Trégana, il est 13h passées. Je vais commander un Coca-Cola et un sandwich au bar de la plage. Tout le monde est intrigué par le vélo. Quand je repars, l'une des serveuses vient se renseigner sur mon voyage. Alors que je vais déjeuner un peu plus loin sur la plage, la pluie reprend (elle ne cessera plus jusqu'au soir).
Seconde partie de journée sympathique, mais difficile. Je me perds avant Brest, sous une pluie battante. J'essaie de prendre quelques photos, mais ça n'est pas évident. Beaucoup de culs-de-sac, qu'il faut bien sûr chaque fois remonter... Comme cette petite route qui mène au fort du Mengant ;-)
Je passe Brest toujours sous la pluie. Impossible de prendre des photos, alors que certains coins en valent la peine. Tant pis, ça sera pour une prochaine fois! Alors que je traverse la ville, j'entends par deux fois un boucan pas possible en passant près des voitures garées sur ma droite. Je finis par m'apercevoir que le lancer (que j'avais fixé sur le fourre-tout à l'arrière), s'est déplié! Le fil a cassé, et j'ai perdu le plomb et la cuillère. Étrange qu'aucun excité en voiture n'ait eu la bonne idée de klaxonner pour me prévenir.
La traversée du pont Albert Louppe est délicate. Il y a tellement de vent que je m'arrête pour le passer à pied. Ensuite... que des côtes! Je m'emmêle dans les petites routes... Quand j'arrive enfin au centre-bourg de Plougastel-Daoulas, l'office du tourisme m'annonce que le camping municipal est de l'autre côté du pont :-( Comme je n'ai pas envie de refaire le trajet, j'opte pour un camping privé à Saint-Jean. Pas tout près non plus, mais au moins je n'ai pas à revenir sur mes traces.
Avant d'y aller, je vais faire un tour au supermarché pour prendre de quoi préparer un bon dîner. Quand on en bave, il faut savoir se réconforter ;-) Je me charge donc de quelques kilos supplémentaires, et je repars vers Saint-Jean. Évidemment, je me perds à nouveau, et la pluie ne cesse pas.
À l'accueil, on salue mon courage, et on me fait une ristourne de 5 euros... Ça fera donc 15 euros au lieu de 20... Gloup! J'aurais peut-être dû aller au municipal en fin de compte.
Je m'installe, toujours sous la pluie. Douche, dîner sous la tente, et rédaction du journal. Alors que la pluie tombe encore, c'est « À ton étoile », de Noir Désir, qui me caresse les oreilles. Aujourd'hui, j'ai passé le cap des 1000km.
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