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Kilomètres: 110km, Pédalage: 5h20, Moyenne: 20,58km/h, Vitesse max: 50,25km/h, Camping: 11 €
Lever 7h. Départ 8h30. Petit déjeuner en compagnie de mon père, puis départ pour Parthenay.
Le ciel est couvert, mais il ne pleut pas et le vent est clément. Je prends assez peu de photos, et pédale plutôt bien.
Au détour d'un champ, un faisan fait la course avec moi. Il trotte parallèlement à la route à un rythme effréné!
Première partie « plate » jusqu'à Arçais. Puis on retrouve les vallées.
J'arrive à Champdeniers-Saint-Denis vers 13h45 et me pose sur une aire de pétanque bien aménagée et « Interdite au camping »... La grille est fermée. Pas très accueillant... Un peu de forcing pour passer par le côté en poussant tant bien que mal la haie avec le vélo et les sacoches, et je m'installe pour déjeuner.
Au menu: comté, saucisson aux noisettes, Coca-Cola, Babybel, banane, clémentine et quelques dattes. Je repars vers 13h30 en direction de Mazières-en-Gâtine, où j'arrive assez rapidement. J'y rejoins une route que j'ai déjà rencontrée durant mes randonnées précédentes. Arrivé à Mazières, j'hésite en reprenant un bout de D743 pour aller vers Beaulieu-sous-Parthenay. J'attrape une camionnette au vol pour demander mon chemin. Le type me dit de le suivre pour aller demander à son patron. Arrivé à l'usine, le patron sort pour me voir. Les villes que je lui donne ne lui disent rien... Histoire de me répondre quelque chose quand même, il m'envoie dans la direction opposée. Je le lui fais remarquer... « Ah oui, effectivement. Je confondais avec une autre ville! ». Mouais... Au final j'arrive à lui extirper la bonne information et je reprends les pédales.
Après avoir passé le pont sur la voie ferrée, le trajet jusqu'à Parthenay est très sympa (comme hier :-) ). Je surprends un beau renard planqué sur le bas-côté. Affolé, il fait un tour sur lui-même avant de déguerpir. Un peu plus loin encore, c'est un magnifique héron qui prend son envol à quelques mètres de ma roue.
J'arrive à Parthenay sous un beau soleil vers 15h15. J'aurais pu pousser plus loin et aller voir du côté du camping de la base de loisir du lac du Cébron, mais je décide de m'arrêter et de faire sécher l'intérieur de la tente, qui est trempé. Je m'installe en vitesse pour profiter de ces rayons inespérés. Tout sèche rapidement pendant que je prends une douche.
Petite bière pression à l'accueil sous un gros nuage noir... La soirée s'annonce humide! Ça ne loupe pas: il pleut! Je retourne à la tente pour préparer le dîner bien protégé dans l'abside. J'ai toujours apprécié ces moments: il pleut, et je mange, bien à l'abri dans mon cocon, en écoutant la pluie percuter aléatoirement la toile tendue. Ça me repose. D'ailleurs ça me repose tellement que je file m'allonger... Extinction des feux!
Demain, lever 6h.
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