Kilomètres: 83,05km, Pédalage: 4h20, Moyenne: 19,10km/h
Lever vers 7h45, et départ vers 9h. Il a vraiment plu toute la nuit! Heureusement pour moi, ça s'est arrêté vers 6h. Je commençais à trembler rien qu'à la pensée de faire 100km en short et t-shirt un mois d'octobre sous la flotte...
Remballage, retour du verre prêté hier soir à l'accueil, et sortie de Bracieux sous un ciel menaçant. Je remonte tranquillement vers Candé-sur-Beuvron en suivant les nombreuses boucles vélos fléchées dans la région. Je m'engage dans une voie barrée pour cause de travaux 1,5km après. Cette fois ça passe. Il arrive que se soit vraiment impossible d'atteindre l'autre côté, mais ça se tente toujours :-)
Arrivé à Candé-sur-Beuvron, je récupère l’itinéraire de la Loire à Vélo que j'ai pris hier. Néanmoins, comme j'ai envie d'arriver rapidement, j'évite une partie de coteaux et traverse Montlouis-sur-Loire par la D751, qui elle aussi est barrée pour cause de travaux d'ailleurs! Mais il est possible d'y passer à vélo.
Lorsque je travers Mosnes, c'est la fête. Fanfare et le toutim. Ils ont barré toutes les sorties... arrivé au bout d'une bonne petite côte je passe à côté d'une voiture à l'arrêt. Une femme sort affolée et m'interpèle: « Comment fait-on pour repartir?». La voiture a stoppé juste devant une bannière en plastique qui l'empêche de continuer... Je lui réponds qu'elle n'a qu'à passer sous la bannière avec sa voiture. Elle a l'air dubitatif. Je lui propose de soulever la bannière pour qu'elle puisse passer. Juste à ce moment, la palette qui tend le bout de plastique se casse la figure. Patatra! Je soulève la banderolle et la voiture passe. «C'est la bonne route pour Paris?». Euh... En tout cas, c'est la bonne route pour Amboise... Ah, les parisiens pris au piège de la province :-)
Après Montlouis, je retrouve la grande voie vélo d'une dizaine de kilomètres qui va à Tours. Au bout de 2 ou 3km je tombe sur une cycliste dans un raidillon. Elle est pleine de cambouis et fixe désespérément la chaîne qui se trouve dans ses mains, molle comme un vieux serpent amorphe. Je lui propose mon aide. Elle a cassé sur un changement de vitesse un peu rapide dans la montée. Je referme sa chaîne comme elle me le demande avec mon dérive-chaîne. «Quel est votre prénom?» me demande-t-elle reconnaissante. «Emmanuel». «Je ferai une prière pour vous Emmanuel» ;-) Je n'ai pas pris le temps de réfléchir, mais... c'est qu'il faut bien la repasser dans le dérailleur cette chaîne un peu trop vite réparée :-) Nous décidons donc d'enlever à nouveau un maillon. C'est une SHIMANO sans attache rapide, et l'attache de secours que j'ai n'est pas de la bonne largeur. Bref, nous galérons quelque temps pour nous apercevoir enfin qu'il sera impossible de la remonter... Je laisse ma cycliste là, désabusée, après m'être assuré qu'elle avait quelqu'un qui pouvait venir la chercher en voiture. «Merci Emmanuel»...
Je n'ai jamais compris pourquoi tout le monde n'avait pas une chaîne avec attache rapide! Tout devient si simple en cas de problème...
Je reprends mon trajet, un peu déçu quand même de n'avoir pas été bien efficace, et les mains pleines d'huile. Arrivée à Tours 8km après. Remontée du vélo, et bonjour à la petite famille.
Bon week-end au final, même si le retour a été un peu rapide. Je le redis: octobre est un joli mois pour partir un peu. Il suffit de trouver des campings encore ouverts... mais il n'y en a malheureusement plus tant que ça!
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