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Kilomètres: 138km, Pédalage: 7h12, Moyenne: 19,12km/h, Vitesse max: 49,78km/h
Lever vers 6h40. Le temps de prendre le petit déjeuner et de remballer, il est 8h30 quand nous décollons du camping. La nuit a été belle et fraîche. Ce matin, un beau soleil orangé inonde les vallées. Rien de tel pour nous motiver! Nous repartons les doigts de pieds en éventail et les serviettes étendues sur les vélos.
Première partie du parcours en longeant la Vienne. Quelques côtes pour donner le ton de la journée. L'itinéraire tracé par Pascal est vraiment agréable. À plusieurs reprises, son GPS nous sauve d'une déroute certaine. Je reviens petit à petit sur ma décision de n'utiliser que des cartes papier :-)
Nous nous écartons ensuite de l'eau pour entrer dans ce qui pourrait ressembler à des montagnes... Nous passons à l'ombre de grands sapins en longeant la roche. Peu de photos. Nous pédalons, pédalons...
Et puis nous découvrons des champs verdoyants à perte de vue! Un beau paysage de printemps. Mais nous sommes à découvert à présent, et le vent ralentit notre cadence. Quelques bonnes rafales tentent même d'arrêter ma lente progression, mais je persiste et passe :-)
Nous nous perdons un peu après avoir cherché une pharmacie, et nous arrêtons déjeuner à Château-Garnier. Seule la boulangerie est ouverte, mais on y vend un peu de tout. Nous repartons avec une terrine de lièvre au romarin mémorable (les rots et expulsions gazeuses de toutes sortes jusqu'au soir ne manqueront pas de nous la rappeler), de la vache qui rit, du jambon, du pain et du broyé au pruneaux. La déjeuner se fait dans un petit parc, au calme.
En reprenant la route, nous empruntons l'un des nombreux chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle où nous rencontrons deux pèlerins. Nous arrivons derrière juste au moment ou l'un d'eux imite les mouettes dans les champs... Surpris par le bruit de nos vélos, il se retourne rapidement et manque de se vautrer sur le bas-côté.
Ils sont Hollandais, parlent un peu français, et sont partis depuis début avril. Ils font des gîtes de pèlerins et se dirigent tranquillement, l'un vers Lourdes (pour soigner son syndrome de la mouette, certainement), l'autre vers Saint-Jacques.
Nous les dépassons, mais on les retrouve un peu plus loin alors que nous nous sommes arrêtés pour prendre en photo un arbre mort. Pas de cris de mouette cette fois, mais quelques rires. Nous les dépassons de nouveau, et une fois que nous sommes un peu éloignés, j'entends Jojo la mouette qui se réveille! C'est « Vol au-dessus d'un nid de mouettes » en pleine campagne! Nous ne les reverrons plus. Envolés, sans doute.
Nous faisons une pause à Aunac, où nous achetons quelques viennoiseries et du Coca-Cola. L'épicier, intrigué par notre périple, demande à voir notre itinéraire. Il nous donne des conseils pour raccourcir le trajet jusqu'à Balzac. Malheureusement, en repartant, nous nous perdons et improvisons un autre trajet, bien moins sympathique que ce que nous vivons depuis ce matin. Nous finissons par traverser au pas de course la N10 pour terminer sur la D737, à monter des côtes interminables, entourés par les voitures.
Mais l'arrivée chez un couple d'amis de Pascal nous fait oublier tous ces petits soucis de dernière minute. Sylvie et Sylvain nous accueillent chaleureusement. Le dîner mijote et nous prenons une douche avant de nous installer à table. Discussion sympathique, puis extinction des feux.
Demain, lever vers 7h.
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