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Kilomètres: 162km, Pédalage: 8h28, Moyenne: 19,10km/h, Vitesse max: 52,22km/h, Bivouac

Départ vers 8h30 sous un ciel menaçant. Quelques photos du joli petit centre de Rochefort-en-Terre. Dès la sortie de la ville, il se met à pleuvoir. Je m'arrête à Malansac pour faire le plein de bonnes choses pour ce midi, ce soir et demain matin (nous sommes dimanche), puis je repars sous la pluie avec quelques kilos supplémentaires...

Le relief est bien présent aujourd'hui. Depuis hier, je sens l'arrière du vélo qui part un peu dans les virages et qui s'aplatit dans les côtes... Crevaison? Bon sang! mais c'est bien sûr! je suis tellement habitué à n'avoir aucun problème avec ces pneus que j'en ai oublié le cauchemar du cycliste... n'ayant pas envie de réparer sous la flotte, je regonfle régulièrement toutes les 30 minutes, mais vient un moment où le système ne fonctionne plus. Je dois m'arrêter. En démontant le pneu, je découvre qu'il commence à déchaper de l'intérieur, entamant ainsi la chambre à air... Plus rien à faire pour lui, donc. Après dix-mille kilomètres de bons et loyaux services, il peut mourir tranquille... Pourvu seulement qu'il ne me bouffe pas la nouvelle chambre à air avant que je sois rentré à Tours! Après 20 minutes, je reprends ma route pour aller longer la Vilaine.

Arrêt déjeuner vers midi. En arrivant à Châteaubriant je suis pris dans une course cycliste... On me regarde passer comme s'il s'agissait d'une blague ou d'un mirage :-) Je me perds un peu dans la ville pour reprendre vers Juigné-des-Moutiers.

La route commence à être longue. Je m'attendais à arriver à l'étape plus rapidement. Après avoir subi un petit coup de mou, je me pose à l'ombre pour manger quelques biscuits accompagnés de lait concentré sucré et terminer le peu d'eau qu'il me reste.

Je pédale sans en voir le bout. D'après mes savants calculs (oui, je ne regarde jamais le compteur avant d'être arrivé à l'étape ;-) ) je devrais avoir dépassé les 140km alors que j'en avais prévu 130...

Je traverse finalement Le Lion-d'Angers avec le sourire, en pensant que le camping de Pruillé se rapproche! Je pédale prestement. Arrivé devant ce qui devrait être un pont pour me permettre d'aller me poser au camping, je me rends compte qu'il s'agit en fait d'un bac, qu'il est 19h05, et que le service vient tout juste de s'arrêter à 19h!

Un peu fatigué après 162km, je décide de bivouaquer devant l'embarcadère. Ça tombe bien, il y a une table de pique-nique et le coin est agréable.

Montage de la tente, et dîner au bord de la Mayenne. Pendant que je mange, un pêcheur vient tenter une pêche miraculeuse à la tombée du jour. Je m'engouffre sous la tente, et tâche de m'endormir après cette journée chargée.

Bivouac face à Pruillé...
Dîner

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