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Kilomètres: 115km, Pédalage: 6h42, Moyenne: 17,18km/h, Vitesse max: 47,56km/h, Bivouac
Réveil à 7h. Le temps de remballer ce que j'avais mis à sécher (et qui est encore trempé), de refaire les sacoches et de m'habiller chaudement, il est l'heure de manger. Conversation sympa avec la fille qui s'occupe du petit-déjeuner pour... 4 personnes seulement. Préparation du vélo dans le hall d'entrée de l'hôtel, et c'est parti direction Domme. Pas mal de voitures sur les routes aujourd'hui.
Relief difficile, mais je m'y fait. Une côte tout de même me laisse un peu faiblard, juste à la sortie de Catus. Arrivé en haut, je fais une pause sous un abribus: thé, vache qui rit et snickers :-)
Je ne suis pas habitué à avancer aussi lentement. Il faut être patient et pédaler, toujours pédaler, sans perdre l'équilibre: ce qui devient difficile en-dessous de 6km/h.
Je me perds un peu vers Cahors. Le gros bout de D911 entre Cahors et Concots est lassant et fatiguant. Un bon vent dans le pif vient me rappeler qui décide de mon allure.
Arrivé à Concots, j'entre dans un bar pour prendre un café et un Perrier Pulco et demander à recharger mes bidons. Discussion avec les patrons. Le type me demande par où je passe pour aller à Montricoux. Quand je lui parle de Caussade, il ouvre grand les yeux: il y a plus direct! Une fois à Puylaroque, il faut prendre Cayriech, Septfonds et St-Cirq :-) D'après lui, pas plus de relief qu'en passant par la D17 et la D964.
Je repars vers Puylaroque, bien décidé à atteindre Montricoux ce soir... Mais en route je me rends à l'évidence: il est déjà tard, et j'arriverai à la tomber du jour. J'opte donc pour un bivouac. Je demande aux seules personnes que je rencontre de remplir la vache à eau, que je fixe au-dessus du fourre-tout à l'arrière, et je me mets en quête d'un coin isolé pour m'installer. Je trouve quelque chose rapidement, mais trop près de la route; je rebrousse donc chemin et continue vers Puylaroque. Vers La Barthe, je sors de la D42 pour m'enfoncer dans un petit chemin sur la gauche, puis dans un trou de broussailles au milieu des arbustes et des pierres. L'endroit a l'air tranquille et à l'abri des regards... C'était sans compter avec les chiens du voisinage qui aboient en cœur dès que je fais un geste :-) Saloperie de cabots! Ils n'ont décidément que des inconvénients.
Je monte la tente, qui est encore mouillée, et j'ouvre tout, le temps de faire à manger. Pas de douche ce soir... ni demain. Je sauterai d'ailleurs aussi le petit-déjeuner, histoire de ne pas affoler les clebs du coin.
Rédaction du journal de bord dans le pré derrière le campement, sous un ciel gris-orangé, plein de nuages aux formes étranges. Il est 19h10. Brossage de dents, et au lit! Je devrais arriver demain à Castres. Ça sera difficile, mais au moins la perspective de passer du bon temps avec des amis autour d'un bon repas me servira de moteur :-)
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