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Kilomètres: 103km, Pédalage: 6h16, Moyenne: 16,38km/h, Vitesse max: 43,90km/h, Camping: 17,20 €
Lever vers 7h45, départ vers 9h20.
Rapide aller-retour à Pen-Bron, qui n'en vaut pas vraiment la peine. Ensuite, je passe plus d'une heure dans les marais salants pour rejoindre Le Croisic. Le soleil n'est pas au rendez-vous, mais les couleurs ressortent tout de même un peu. Rapide tour du Croisic par sa jolie côte. Belles maisons, belles routes... Puis c'est le passage obligé par La Baule et Pornichet... Je pédale rapidement pour quitter au plus vite leurs grandes plages noires de monde et sans âme. Seul Le Pouliguen m'attire l'œil.
Entre Sainte-Margueritte et Gavy, ça redevient intéressant, et on trouve un beau sentier sur les falaises. Le relief se fait de nouveau un peu sentir. Pause déjeuner vers Gavy.
Bien décidé à passer le pont de Saint-Nazaire, je longe la côte jusqu'à retrouver le tracé Vélocéan qui y mène. Le trafic est terrible sur le pont, et des travaux sur la voie provoquent des bouchons. Pas si mal que ça après tout: ça m'évite de me faire faucher ;-) Sympa la vue qu'on a depuis ce pont. Je grimpe en apnée pour ne pas me faire asphyxier par les gaz d'échappement. Un abruti, qui s'est décalé sur la droite pour laisser passer une moto, m'oblige à m'arrêter. J'en profite pour prendre une photo :-) Le vent est très présent, mais ça reste supportable. Après la montée, vient la descente... plein pot!
À la sortie du pont, je prends à droite pour récupérer le tracé Vélocéan jusqu'à Pornic. Il ne passe pas vraiment aussi près de la côte que je l'aurais souhaité, mais la campagne est très jolie. D'autant plus que cette fin de journée est accompagnée d'un grand soleil qui répand une lumière orangée sur les arbres et les champs.
Arrivé à Pornic, je vais faire un petit tour le vélo à la main en longeant le port, puis je vais à l'office du tourisme me renseigner sur l'emplacement d'un camping et d'une épicerie. On m'indique gentiment tout ça.
Je file vers le Super U pour y acheter des fruits, légumes et pâtisseries. Sur les conseils d'une vieille dame, je rentre le vélo dans le supermarché et demande aux caissières de jeter un œil dessus. « Vous savez, pendant les vacances, il ne vaut mieux pas laisser un vélo avec ses bagages sans surveillance. C'est trop tentant! ». Merci m'dame!
L'accueil du camping est charmant. Une jolie pépée tout sourire me fait comprendre que c'est complet mais qu'on va s'arranger pour me caser quelque part. Je suis aux anges... mais je déchante rapidement! L'emplacement en question est si petit que j'ai du mal à y dresser la tente. En fait, il ne s'agit pas d'un réel emplacement, c'est le bout d'un emplacement mobile-home, et c'est proche des sanitaires et bruyant. Nous n'avons pas encore parlé gros sous... Après m'être installé, je vais régler. 17 euros 20 pour ça! Des douches pas commodes, de l'eau tiédasse, la lumière qui s'éteint régulièrement... Franchement, sur cette partie de la côte on est vraiment des vaches à lait. Je ne recommande pas ce camping ** « Le bon accueil », qui m'a fait passer dans un forfait deux personnes avec véhicule!
Demain, je ferai étape sur l'île de Noirmoutier, histoire de ne pas arriver trop tôt à La Rochelle. Et puis, il paraît que le détour en vaut la peine.
Quand même, au risque de me répéter, le littoral est bien plus beau dans les Côtes-d'Armor et le haut du Finistère. Après, les longues plages sont à mourir d'ennui, et il vaut mieux s'enfoncer dans les terres.
Je suis parti depuis trois semaines déjà. Il m'en reste deux pour rentrer sur Tours. Je vais revenir un peu avant pour avoir le temps de mettre en ligne ce journal et les photos.
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