<< Jour précédent << - (Index) - >> Jour suivant >>
Kilomètres: 107km, Pédalage: 6h49, Moyenne: 15,72km/h, Vitesse max: 50,73km/h, Camping: 13,50 €
Lever vers 7h15. Départ vers 9h, après le réglage des freins et le nettoyage de la transmission.
Je découvre aujourd'hui la très jolie baie d'Audierne, pleine d'herbes sauvages et d'oiseaux. Première partie du parcours plutôt vallonnée ;-) J'y rencontre beaucoup de cyclos-sportifs. J'ai même droit encore une fois à un « Bravo! », et en aparté à son acolyte: « Là, tu dois les sentir les côtes! ». Oui, bon, mais ne pas oublier que moi je les grimpe péniblement à 6km/h les raidillons, hein! :-)
Je me perds vers Tourne-ici, pour atterrir dans Tréogat à l'intersection avec la D2. J'y croise un cyclo-sportif providentiel, qui s'arrête pour jeter un œil sur sa carte au 50000ème. Je finis par retrouver mon chemin, ainsi qu'un raidillon surnommé « Le mur » par les cyclistes du coin, juste à la sortie de l'étang de Trunvel.
Plus loin, vers Saint-Vio, je retrouve le cyclo de tout à l'heure, et nous faisons un bout de brousse ensemble jusqu'à Notre-Dame-de-Tronoën. Merci à toi, dont je ne connais pas le nom!
Avant l'inévitable photo du fameux Calvaire, je vais voir la plage. J'y rencontre une Allemande qui vient discuter car elle veut faire une partie de la côte bretonne avec ses trois fils. Bonne route à eux!
Pointe de la Torche sympa, mais sans plus. Alors que je suis en train de photographier les nombreux amoncellements de pierres érigés là en offrandes, un couple de retraités passe près de moi. J'entends le type dire à sa femme, un peu trop fort et l'air hautain: « Da Silva... C'est bien la première fois que je vois une marque comme ça! », et il regarde mon vélo, dubitatif. L'ayant entendu, je m'empresse de lui expliquer: « C'est un vélo allemand. Un fabricant portugais qui s'est installé en Allemagne ». « Ah? Je comprends mieux! ». Mais qu'est-ce qu'il ne comprenait pas, au juste? Que les Portugais sachent fabriquer des vélos? Bref, il a l'air rassuré, et nous discutons 5mn. « Vous faites vraiment ça pour vos vacances? » Pas l'air ouvert le gars... Je pars plus avant vers la pointe. Il aura certainement quelque chose d'intéressant à raconter ce soir devant la télévision.
La seconde partie, jusqu'à Bénodet, est plus plate. Je prends la D2 à partir de Loctudy pour rejoindre Pont-L'Abbé, d'où j'enclenche sur la D44. Deux routes au niveau d'oxygène en-dessous de la normale, mais pourvues d'un espace vélo sur le côté. Quitte à se faire gazer, autant que ce soit en toute sécurité!
Lorsque j'arrive à Bénodet, c'est noir de monde. Je saute sur le premier camping venu: camping *** « Du poulquier ». Encore un camping trop cher, mais tant pis, je m'y pose. Pendant que j'écris ces lignes, de gros nuages se ramènent... Ça sent la pluie pour cette nuit! Ça permettra de tester l'application de silicone faite il y a deux jours sur les coutures de la tente!
Je n'ai pas été acheter de fruits ce soir, mais il y a des pommiers partout dans le camping ;-)
Pas encore noté(e)