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Kilomètres: 102km, Pédalage: 5h40, Moyenne: 18km/h, Vitesse max: 37,67km/h, Hôtel: 69 €
Nous petit-déjeunons, remballons, réglons le camping, puis partons en direction de Vienne, sous un beau soleil. Le trajet est toujours aussi lassant et monotone. Les bords du Danube depuis plusieurs centaines de kilomètres (à part les quelques kilomètres d'hier soir) sont bien décevants. C'est à croire que les gens en font des gorges chaudes uniquement parce que c'est plat...
Plus nous avançons et plus la qualité des paysages se détériore. À un tel point que nous décidons d'arrêter notre périple à Vienne.
L'arrivée à Vienne n'est pas mieux. Nous traversons des berges tristes et des cités moroses. Les gens se baignent et font des barbecues n'importe où, mais c'est vraiment trop moche! Seul point marrant: du nudisme « sauvage » aux abords de la ville :-)
Nous sommes déçus. Nous nous perdons plus d'une fois pour aller à la gare du sud, que nous croyons être la bonne gare, avant de nous apercevoir que nous aurions dû aller à la gare de l'ouest (Westbanhof)... Rebelote!
Nous arrivons enfin dans la bonne gare, et là commence une longue discussion de près de 45mn avec la guichetière, très sympathique au demeurant. Je ne pensais pas que ça serait si difficile d'aller à Paris depuis Vienne avec un vélo... au 21ème siècle! Elle me trouve enfin quelque chose, mais dans 2 jours seulement... Filipe, quant à lui, n'a pas la patience d'attendre. Elle lui trouve un train Vienne - Strasbourg qui part ce soir à 22h40, mais sans garantie que son vélo sera accepté.
Mon billet fait 180 €, avec un Vienne - Wels, puis Wels - Munich, puis Munich - Paris. Arrivé à Paris Est, j'irai à Austerlitz en vélo pour y prendre un train Paris Austerlitz - Tours. En tout, près de 23 heures de trajet... J'ai donc deux nuits à passer à Vienne. Je prends une chambre à l'hôtel, en face de la gare, et en profite pour jeter un maximum d'affaires en vue de réduire mes bagages et leur poids pour le train. Il faut que je m'allège! J'ai déjà du mal à porter les 5 sacoches plus le gros sac fourre-tout... Alors j'imagine lorsqu'il faudra trimballer tout ça de train en train avec le vélo.
Demain, je prendrai le temps de visiter Vienne. Ce que j'en ai vu pour l'instant est vraiment trop moche. Je ne veux pas repartir sur cette image négative.
Nous traînons un peu avec Filipe en attendant son train. Il s'avère qu'il est pourvu d'un wagon dédié aux vélos. Le voilà rassuré! Il pourra dormir tranquille jusqu'à Strasbourg. Arrivé là-bas, il devra prendre un billet pour Paris. De mon côté, je n'ai pas pris de wagon-lit. Je rentrerai donc assis.
Voilà, j'écris ce soir bien confortablement installé dans une chambre d'hôtel... Ça change :-)
Une bonne nuit de sommeil, et je visiterai la ville demain lundi.
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