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Kilomètres: 100km, Pédalage: 4h55, Moyenne: 20,28km/h, Vitesse max: 39km/h, Camping: (Oberhaus) 16,80 €

Réveillés par la pluie ce matin, nous profitons d'une accalmie pour mettre nos affaires sous un porche et prendre le petit déjeuner. Tous les cyclistes du camping font de même. Ensuite, nous épongeons rapidement les tentes avant de les démonter. Départ vers 9h30. La lessive faite hier est étendue sur le vélo, dans l'espoir qu'il ne repleuve pas... Nous roulons tranquillement, car notre prochaine étape (Passau) n'est qu'à 100km.

Nous grignotons un morceau vers 12h. Le temps de manger et de se faire un café, et une pluie torrentielle nous tombe sur le coin de la figure. Nous allons nous abriter une petit quart d'heure sous un kiosque avec d'autres rescapés, puis finissons par reprendre la route malgré la pluie toujours battante. Au bout d'1 heure, tout se calme et nous remettons le maillot de bain (non, je rigole).

Plus nous approchons de Passau, et plus les paysages redeviennent intéressants. Arrivés à Passau, nous allons au camping du club de canoë de Oberhaus. Le temps de prendre une bière à la machine qui se trouve devant les sanitaires, et nous commençons le rituel de l'installation. Quelques cyclistes croisés au camping de Straubing arrivent au compte-goutte.

Un groupe de jeunes allemands venus en canoë installe une grande tente-chapiteau juste à côté de nous: « On se débrouille toujours pour choisir l'emplacement le plus pourri! » me lance Filipe... Et il n'a pas tord :-)

Après le dîner, la pluie se remet à tomber. Nous nous engouffrons sous les tentes. J'en profite pour rédiger le journal de bord.

Ce matin, je suis allé acheter quelques bonnes choses sucrées et salées, et j'ai aussi pris un nouveau cahier. Il est énorme, mais ils n'avaient que ce format.

Déjà 1920km depuis le 27 juillet. Les vélos rouillent à force de dormir dehors, et les transmissions ne sont pas dans leur plus grande forme. Pourtant, nous prenons soin de nettoyer plateaux, cassette, galets et chaîne chaque fois que nous le pouvons. Mais la pluie, la boue et la rosée ont raison de la visserie et de la chaîne. En rentrant, je démonterai tout pour le nettoyer.

« En rentrant »... J'avoue ne pas en avoir envie. Je me verrais bien continuer ainsi! Nos vêtements et nos tentes puent car nous ne pouvons rien sécher, mais au-delà de ces détails, l'itinérance (l'errance?) est bien agréable. Je me demande pourquoi un jour un idiot a décidé de s'arrêter pour « vivre quelque part »!

Il est 20h... Ça va être difficile de s'endormir. Demain, réveil à 6h, en espérant qu'il fasse beau et que les paysages changent radicalement!

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Pause casse-croûte
Si c'est pas un ciel menaçant, ça...
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Grosse pluie
Grosse pluie
Gentille éclaircie!

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