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Kilomètres: 157km, Pédalage: 8h30, Moyenne: 18,51km/h, Vitesse max: 52,74km/h, Camping: 21,40 €

Ce matin, réveil à 6h. Il pleut, et les tentes sont trempées. Nous remballons, puis buvons quelques cafés accompagnés de céréales.

Les autres campeurs sont intrigués. Certains entament la conversation en allemand. Comprenant que nous ne connaissons pas leur langue, ceux qui le peuvent continuent dans un anglais hésitant. Les gens de ce camping ne sont pas vraiment de passage. Ils sont là pour toutes leurs vacances, et font du vélo pour découvrir ce superbe coin. Ils font aussi du canoë et de la marche.

Nous repartons en pédalant dans le brouillard et les nuages. Ce début de journée est très beau. Quelques côtes nous prennent de court, mais c'est encore une fois le prix à payer pour accéder à ces beaux paysages.

Je n'ai jamais pris autant de photos que ces derniers jours. Comme quoi, quand la beauté des lieux s'y prête, je n'hésite pas! Même le château de Sigmaringen y est passé... C'est pour dire comme j'étais motivé :-)

Par la suite, ça se dégrade un peu. Nous traversons des champs de maïs à n'en plus finir. C'est lassant :-( Filipe et moi nous mettons à rouler pour rouler.

Mon porte-bagages avant est tordu et l'extrémité gauche du pneu touche... Nous nous arrêtons vers 12h pour réparer: démontage et remontage du porte-bagage pour virer la béquille (qui, de toute façon est cassée). Nouveau réglage du frein. Ça va un peu mieux, mais c'est toujours tordu. Le principal étant que le pneu ne touche plus! Nous repartons après avoir mangé un peu.

Les paysages sont toujours aussi monotones: routes goudronnées et champs à perte de vue. Nous roulons d'une manière presque hypnotique.

Nous rencontrons un couple de français en nous arrêtant sur un petit pont pour admirer un pêcheur à la mouche en pleine action. Ils sont impressionnés par notre périple. Eux ne campent pas. Comme beaucoup d'autres, ils font des hôtels et des chambres d'hôtes.

Un peu plus loin, alors que nous sommes arrêtés devant un cimetière pour nettoyer nos transmissions, un vttiste nous aborde. Nous l'avions déjà croisé quelques kilomètres en amont. Il est intrigué par notre accoutrement et nos vélos, et nous pose les éternelles questions: « Où allez-vous? » « D'où venez-vous? » « Combien de kilos de bagages portez-vous? » Puis, n'ayant plus rien à dire, et après avoir souligné le fait que nous avions des sacoches de marque allemande, il repart.

Quand vient le moment de trouver un camping... Manque de bol, après en avoir croisé des dizaines dans la journée, nous n'en trouvons plus un seul :-( Nous poussons jusqu'à Ulm dans l'espoir d'en rencontrer un... mais rien!

Nous décidons alors de continuer vers la prochaine ville, mais nous finissons par perdre le fléchage. S'arrête-t-il là, ou bien l'avons-nous vraiment perdu?

Nous sommes un peu rincés. Nous nous arrêtons sur le banc d'une cité en sortie de ville pour manger quelques amandes et un Snickers en buvant un berlingot de jus de fruit. Je me rappelle alors (oui, je sais, c'est un peu tard!) que mes cartes Bikeline indiquent les campings, et qu'il est grand temps de les utiliser à présent... Malheureusement, il n'y en a aucun avant Riedheim. Nous poussons donc encore un peu jusqu'à cette ville.

Le camping est sympa. Les gens boivent des bières et mangent des plats simples type snack à la buvette. C'est tout ce qu'il nous faut pour oublier les 160km que nous avons dans les pattes!

Nous montons les tentes rapidement, et allons boire une bière en mangeant un Schnitzel avec des frites. Filipe a encore faim. Il part à vélo vers Leipheim après le repas :-)

Demain, pas de réveil. On se lèvera quand on voudra. Il nous faudrait une journée de repos, mais ça nous embête de la faire dans ce camping, loin de tout.

Ce soir, alors que j'écris le journal de bord à la lumière du local vaisselle en mangeant des Snickers, barres de céréales et dates, deux gamins allemands viennent me faire la conversation. Je leur fais comprendre que je ne suis pas allemand, mais ils continuent à me parler en me souriant, comme s'il s'agissait d'un rêve. Leurs parents arrivent. Je leur explique la situation, et nous en rions.

Les gens sont intrigués par ce type qui écrit devant le local vaisselle en s'empiffrant de choses sucrées :-)

Voilà. Il est 22h30. Extinction des feux.

Dans la magie du matin...
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Château de Sigmaringen
Photo de groupe
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Région des cigognes
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Région des cigognes
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Pas si plat que ça, en fin de compte
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Un pêcheur à la mouche

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